• Hémiplégie


  • L’hémiplégie est l’abolition plus au moins complète de la motilité volontaire dans une moitié du corps gauche ou droit, consécutive à une lésion unilatérale de la voie motrice principale au niveau de son neurone moteur central.

    L’hémiplégie est un ensemble des symptômes liés à l’atteinte partielle d’un ou des deux faisceaux pyramidaux, support de la motricité volontaire. Elle se manifeste essentiellement par des troubles de la commande motrice et des réflexes avec le plus souvent une perte plus au moins complète de la motricité volontaire d’un hémicorps.

    Si le côté gauche est paralysé (hémiplégie gauche), c’est le côté droit du cerveau qui est atteint et inversement. Les causes de l’hémiplégie sont essentiellement :

    • Oedème cérébral : l’hémiplégie est souvent progressive
    • Vasculaire : l’hémiplégie qui apparaît brusquement est souvent due à un accident vasculaire cérébral, surtout chez les sujets âgés ou hypertendus.
    • Traumatisme : l’hémiplégie peut être immédiate par une lésion directe du cortex cérébrale moteur ou bien peut survenir après un certain temps en cas d’hématome extradural et sous dural. ;
    • Infection : on peut obtenir une hémiplégie dans certaines méningites et encéphalites.

    Si vous venez de subir un AVC (accident vasculaire cérébral) par exemple, votre hémicorps droit ou gauche répond moins bien ou moins vite aux sollicitations. D’autre part, votre sensibilité cutanée peut être altérée, de même que vos sensations au niveau des muscles ou des articulations (sensibilité profonde).
    La réaction naturelle est bien souvent d’éviter de solliciter le côté hémiplégique, pour aller plus vite, pour ne pas se confronter aux difficultés.

    La rééducation avec un kinésithérapeute consiste au contraire à multiplier les sollicitations du côté hémiplégique.
    Il ne s’agit pas de renforcer les muscles mais de stimuler leur commande située dans le cerveau. Plus les sollicitations seront nombreuses, plus le cerveau pourra rediriger des connexions existantes pour servir la motricité de l’hémicorps lésé. C’est le phénomène de plasticité cérébrale.

    Deux aspects le font évoluer avec le temps:

    • la récupération naturelle du cerveau
    • la multiplication des mouvements pour optimiser cette récupération