• Bronchiolite


  • La bronchiolite est une infection respiratoire due à un virus, principalement le virus respiratoire syncytial (VRS).

    La bronchiolite touche le plus souvent des nourrissons de moins de deux ans et survient par épidémies durant les mois d’hiver avec un pic de fréquence au mois de décembre, coïncidant avec le pic de la grippe et des diarrhées à rotavirus.

    Chaque année, un tiers des nourrissons sont touchés par cette infection, soit 450 000 nourrissons par an. Le VRS est un virus très contagieux. Il se transmet par la salive, les éternuements, la toux, les mains et les objets souillés, dont les jouets.

    On estime que la grande majorité des enfants (95%) est infectée par le le virus respiratoire syncytial (VRS) avant l’âge de deux ans. Le plus souvent l’infection ne se traduit que par un rhume banal et tout rentre dans l’ordre.

    Dans 20 à 30% des cas, le virus se propage vers la partie basse de l’appareil respiratoire et entraîne une inflammation et une obstruction de petites bronches, les bronchioles.

    Chez le nourrisson les bronches et les bronchioles sont plus étroites que chez l’enfant plus grand et l’adulte; leur inflammation peut entraver l’écoulement de l’air, empêchant l’enfant de respirer normalement.

    La kinésithérapie respiratoire demeure le traitement primordial de la bronchiolite. Elle a pour objet de permettre d’évacuer les sécrétions bronchiques que le bébé ne réussit pas à faire.

    Le désencombrement des voies aériennes supérieures s’effectue au début de la séance. Le kinésithérapeute désobstrue le nez de l’enfant en instillant par exemple du sérum physiologique. Il en profite pour rappeler aux parents comment effectuer un lavage du nez.

    Le praticien effectue des mouvements sur la cage thoracique et l’abdomen du bébé lorsqu’il expire. Ces mouvements permettent de faire remonter les sécrétions de la trachée vers la bouche de l’enfant qui réussit ensuite à les expectorer. Ces gestes s’effectuent plusieurs fois, entrecoupée de périodes de repos permettant de provoquer la toux et de favoriser l’expectoration.