Etymologiquement, de par le suffixe « ite », tendinite signifie : inflammation du tendon.
Ce terme est encore aujourd’hui, le plus employé par les praticiens et par les patients, pour exprimer des souffrances tendineuses d’origine sportive, professionnelle ou autre.
On sait cependant depuis quelques années que les pathologies tendineuses sont liées à un processus dégénératif et non inflammatoire. Par conséquent, tendinite est un terme inapproprié. Tendinopathie lui est préférable car il ne préjuge pas du caractère inflammatoire ou non de la pathologie.
Les tendinopathies sont des pathologies de surmenage provoquées par un déséquilibre entre la résistance intrinsèque du tissu tendineux et les contraintes imposées au tendons. Tous les tendons sont susceptibles d’être atteints. Certains sont plus vulnérables et plus exposés aux lésions que d’autres, en fonction des activités professionnelles et/sportives pratiquées.
Plusieurs formes de pathologies tendineuses sont regroupées sous le terme de tendinopathie. Les mécanismes pathogéniques et les localisations lésionnelles étant différents, les traitements qui en découlent ne seront pas les mêmes :
La kinésithérapie tient une place importante dans le traitement des tendinopathies dégénératives et peut proposer de nombreuses techniques :
Le renforcement musculaire excentrique fait partie des moyens de traitement modernes, validés par les études scientifiques, il aurait pour effet :
– Rigidification conjonctive du tendon ce qui concrètement augmente sa résistance mécanique
– Rôle anabolique en augmentant la synthèse de collagène
Cette technique est véritablement LA technique non invasive la plus efficace pour traiter les tendinopathies rebelles. Aussi efficace que la chirurgie, moins couteuse et moins iatrogène.
Les courants antalgiques de type TENS ou endorphinique ont une action sur la douleur mais non durable. Cela constitue un moyen annexe de traitement des tendinopathies.
Les ultrasons auraient comme effet une stimulation de l’activité fibroblastique, et donc un impact favorisant sur la cicatrisation.
Ils sont essentiels pour 2 raisons. Dans une logique symptomatique, ils vont permettre d’optimiser les effets des techniques cicatrisantes (ondes de choc, MTP) en guidant l’orientation des fibres de collagène nouvellement formées, évitant toute organisation anarchique de celles ci. De plus la raideur étant un facteur de risque de troubles tendineux, les étirements rentrent également dans le traitement préventif de récidive.
Se basant sur les mêmes principes que les ondes de choc, pratiqué exclusivement manuellement.
Le massage drainant et décontractant est toujours apprécié par le patient lors d’épisodes douloureux.