La sciatique est le nom courant donné à la névralgie du nerf sciatique et la cause la plus fréquente de la sciatique est la hernie discale (saillie anormale du disque intervertébral) qui compresse l’une des racines du nerf sciatique.
D’autres causes, plus rares, peuvent être à l’origine de la sciatique :
Les signes les plus courants de la sciatique sont :
Ces symptômes de la sciatique ne sont pas toujours tous présents.
Malgré la douleur, l’aspect de la jambe est normal (ni gonflement, ni changement de couleur).
Le kinésithérapeute peut utiliser une technique qui a fait ses preuves pour traiter la sciatique : La méthode Mckenzie
La méthode McKenzie est particulièrement indiquée dans toutes les rachialgies d’origine mécanique (lombalgies, discopathies, dorsalgies, cervicalgies). Elle est souvent utile même lorsqu’une arthrose importante est présente (spondylose, ostéophytose, modifications dégénératives, arthrose inter-apophysaire).
Elle a aussi toute sa place dans le cadre de nombreuses névralgies : sciatiques, cruralgies, névralgies cervico-brachiales, névralgies d’Arnold, névralgies intercostales, même s’il existe un déficit neurologique périphérique (à condition qu’il ne soit pas trop sévère, qu’il ne soit pas évolutif et bien sûr, qu’il n’y ait pas de syndrome de la queue de cheval ou de myélopathie).
La philosophie de l’approche McKenzie est de permettre au patient de devenir l’acteur principal de sa guérison. Les stratégies et les techniques d’auto-traitement seront utilisées en priorité. Cela présente de nombreux avantages :
Le patient peut « s’auto-traiter » plusieurs fois par jour quotidiennement, ce qui permet d’obtenir des résultats rapides (en début de traitement, il est fréquent que l’on demande au patient de faire 10 séances d’exercices dans la journée).
Beaucoup de patients peuvent abolir leurs douleurs et retrouver des amplitudes complètes sans intervention manuelle du thérapeute. Il est important que le patient puisse faire l’expérience de s’améliorer tout seul, pour qu’il soit suffisamment en confiance pour utiliser les mêmes exercices et les mêmes stratégies à la maison en cas de récidive.
Cette démarche responsabilise le patient.